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Egreville.

Belles halles du XVIe siècle ; le château, qui fut cédé en 1540 par la dernière descendante de la famille d'Egreville à Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes, favorite de François Ier, était au siècle dernier la propriété du compositeur Jules Massenet, dont la tombe occupe un angle du cimetière, ombragée par un cyprès importé d'Italie.

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Bransles.

Prieuré cure dépendant jusqu'à la Révolution de l'abbaye de Ferrières. L'église Saint-Loup a été construite dans le premier quart du XIIe siècle, sans doute sur l'emplacement d'un édifice plus ancien. C'est l'une des plus belles églises romanes de la région. Partiellement détruite et incendiée par les Anglais lors de la guerre de cent ans, elle a été restaurée au XVIe siècle. Son clocher abrite un mécanisme d'horlogerie du XVIIIe siècle, restauré et toujours en service.
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Mez-le-Maréchal.

Sur les bords du Betz se dresse l'imposante forteresse, dont le nom évoque Albéric Clément, premier maréchal de France, tué au siège de Saint Jean d'Acre en 1191 : un donjon carré, cantonné aux angles par des tours, que protège une enceinte de 60 mètres de côté, flanquée de tours circulaires et d'un châtelet d'entrée.
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Sceaux-du-Gâtinais

La commune de Sceaux-du-Gâtinais offre une panoplie de sites archéologiques qui témoignent d'un habitat très ancien et d'un passé très riche. Le musée présente des collections d'outils préhistoriques qui vont des chasseurs du mésolithique jusqu'aux cultivateurs du néolithique.
Des vestiges de mégalithes et d'alignements sont encore visibles.
Mais c'est à l'époque gallo-romaine que le site de Sceaux s'est développé : au lieu-dit Le Préau se trouvait l'une des cinquante deux villes d'eau de l'Empire romain connues par la Table de Peutinger. Grâce à sa source, fournissant une eau minéralisée, cette ville cultuelle, dédiée à une déesse locale, Segeta, a connu une grande prospérité pendant plusieurs siècles (Sceaux de Gâtinais, un passé de prestige, 1997).
Des vestiges d'aqueduc, d'amphithéâtre, de sanctuaire et d'établissement thermal sont visibles.
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Château-Landon

Le prieuré de Saint-André dépendait de l'abbaye de Ferrières. Bâtie sur un promontoire au confluent du Loing et du Fusain, à l'emplacement d'un oppidum gaulois puis gallo-romain (Vellaunodunum mentionné sur la "carte de Peutinger") Chateau-Landon a été quelque temps capitale du Gâtinais, réunie à la couronne en 1068.
Nombreux vestiges architecturaux du XIe au XVe siècle.
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Cercanceaux

Fondée en 1191 par des moines venus de l'abbaye de la Cour-Dieu, près d'Orléans, sur des terres offertes par les Clément, seigneurs du Mez, l'abbaye cistercienne de Cercanceaux a bénéficié de la protection royale. Après avoir, comme la plupart des abbayes de la région, souffert des guerres de religion, elle a dû, en 1777, aliéner une partie de ses bâtiments, loués comme bâtiments industriels. A la révolution, l'abbatiale a été détruite, mais la chapelle de l'abbé et les bâtiments monastiques, transformés en usine, ont survécu. Les rénovations entreprises en 1999, sur initiative et fonds privés ont tenté de sauvegarder ce double passé religieux et industriel.
Le plus illustre de ses abbés (de 1538 à 1567), Antoine Héroët, évêque de Digne, pensionné de Marguerite de Navarre, a connu dans l'entourage de la reine les poètes du temps, surtout Clément Marot. Poète lui-même et fin lettré, il a publié en France l'Androgyne de Platon traduit par Marsile Ficin : on le considère souvent comme l'introducteur du platonisme en France.
L'abbaye de Cercanceaux est aujourd'hui un centre culturel actif, qui accueille des manifestations de qualité (colloques, séminaires, concerts, représentations théâtrales).
Pour en savoir plus :
http://www.bocage-gatinais.info
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