Reconstruction par Louis de Blanchefort de l'ensemble des bâtiments conventuels.

Ajout du pavillon Louis XIII.

Vente à Madame Duboutoir, suivi de la destruction partielle par son fils, jacobin convaincu.

Achat des bâtiments par Monsieur Lesguillon.

Rachat des bâtiments par Monsieur Lemesle pour la somme de 3 000 francs.

Installation des religieuses enseignantes de la congrégation de saint Paul de Chartres, par Monsieur Champion, curé de Ferrières et à la demande de M. Lemesle.

Suite à un revers de fortune de M. Lemesle, les sœurs doivent quitter l'abbaye.

Le diocèse d'Orléans acquiert les bâtiments.

Fondation d'un petit séminaire par Mgr Dupanloup.

Les bâtiments sont occupés par les missions étrangères, environ cinq mois par an.

En vertu des lois de séparation de l'Eglise et de l'Etat, les bâtiments sont restitués à la commune. A partir du 15 avril 1903, ils sont loués à madame Duchesne, qui y installe une école libre, sous la direction des sœurs de saint Paul.

Par décret les bâtiments sont restitués à la commune qui a le projet de les transformer en école de garçons et en mairie.

Le conseil souhaite remiser le corbillard que la commune vient d'acheter dans un des bâtiments de l'abbaye.

Abandon du projet de création d'une école de garçons remplacé par celui de l'installation d'une garnison "plus profitable au commerce local".

Une centaine de personnes, évacuées du Nord et du Pas de Calais sont "hospitalisées" à l'abbaye.

Les services de santé de l'armée installent un hôpital-dépôt de convalescents. Les autorités militaires estiment à 500 le nombre de personnes pouvant être accueillies.

L'abbaye est rendue à la municipalité.

La municipalité reçoit des demandes d'achat de la part d'industriels. Refus de la part des "monuments historiques".

Les anciens bâtiments conventuels et la chapelle Sainte-Elisabeth sont classés monuments historiques.

Installation de la gendarmerie dans le pavillon Louis XIII.

Installation de la mairie et de la Justice de Paix au rez-de-chaussée.

Passage de la mairie du "petit secrétariat" du rez-de- chaussée, au premier étage.