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Près de la porte d'entrée actuelle, sur la gauche s'ouvre un petit couloir, autrefois à ciel ouvert qui permettait d'accéder aux prisons des moines. Les religieux condamnés à passer quelques jours au cachot pouvaient entendre la messe et les offices grâce à une ouverture à laquelle on accédait par un escalier. Au XIXe siècle, on voyait encore "d'énormes portes de chêne" des cellules. Aujourd'hui, il ne reste plus qu'un réduit pour les balais, dont l'extrémité est fermée par un mur, et la fenêtre ouvrant sur l'abbatiale a été bouchée lors des remaniements du XIXe siècle. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le chœur de cette chapelle a été lui aussi restauré. Des carreaux jaunes et verts ont été placés sur le sol. Une pierre tombale du religieux Nicolas Leclerc, mort en 1508, a été conservée. Au-dessus de l'autel, un beau vitrail en trompe l'œil a été repeint. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Quittant le calme de la chapelle Sainte-Elisabeth, on traverse la salle du chapitre pour passer dans le réfectoire des moines. Entre les deux salles, se trouve un couloir voûté, qui permettait d'aller du grand au petit cloître. On peut remarquer les armoiries de Ferrières sculptées et peintes en clé de voûte. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'ancien réfectoire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
L'ancien réfectoire date lui aussi de la fin du XVe siècle ; c'est une vaste salle rectangulaire aux voûtes gothiques. Chaque clé de voûte était ornée de sculptures, dont certaines ont été conservées : un soleil et une lune, dans la deuxième travée ; un navire dans la troisième travée ouest, les armes de Louis de Blanchefort dans la quatrième. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Le sol,
aujourd'hui recouvert d'un plancher, est surélevé par rapport au niveau
d'origine. Au XIXe siècle, on apercevait encore sur les murs des peintures
représentant deux saints et la date de 1557. Même en mangeant, le disciple
de saint Benoît doit tourner ses pensées vers Dieu : pendant les repas,
un moine montait dans une chaire en pierre et lisait à ses frères un texte
saint ; le haut sculpté de cette chaire a été conservé au niveau des voûtes
de l'avant dernière travée, du côté du petit cloître. Une petite fenêtre
en arc plein cintre devait apporter un peu de lumière au lecteur. Les cuisines se trouvaient près du réfectoire, sans doute dans le côté sud du petit cloître, puis après la construction du pavillon Louis XIII, dans l'entresol de ce dernier, contigu au réfectoire. En 1900, l'abbé Jarrossay signale la présence d'une large table de chêne autour de la colonne du centre de la pièce, comme on peut en voir aujourd'hui dans d'autres monastères Sur le mur du fond du réfectoire deux tableaux en mosaïque de céramique ont été placés dans des baies fermées sous le règne de Louis XIII, lorsque le pavillon du même nom a été ajouté dans le prolongement de ce bâtiment. Ils ont été réalisés en 1996 et 2000 par Marie Poirier et Georges Sarrut. |
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Le
dortoir ll était situé au premier étage, au-dessus de la salle du chapitre et du réfectoire. Il se trouvait ainsi, comme il est classique, très près de l'abbatiale, afin que, pour l'office de Mâtines, au cœur de la nuit, les moines n'aient qu'un court chemin à faire pour passer de leur paillasse à leur stalle. Si, dans les premiers temps, les moines dormaient dans un dortoir, à la fin du Moyen Age, la plupart des monastères préféraient le système des cellules, petites chambres individuelles, qui laissent plus d'intimité aux religieux. Cette adaptation de la Règle de saint Benoît fut officiellement autorisée par le Pape Martin V au XVe siècle. |
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Le
scriptorium et la bibliothèque L'emplacement du scriptorium, où les moines du Moyen Age recopiaient les manuscrits et les enluminaient, n'a pu être déterminé ; il n'apparaît pas sur le plan du XVIIe siècle, puisque cette activité avait disparu avec l'invention de l'imprimerie au XVe siècle. Toutefois, on sait que ses ouvertures devaient être orientées de façon à procurer le maximum de lumière. Se trouvait-il face à l'abbatiale, de l'autre côté du cloître, c'est-à-dire orienté nord-sud ou bien face au réfectoire et à la salle capitulaire, orienté est-ouest pour bénéficier du soleil du matin et du soir, grâce à deux rangées de fenêtres ? En tout cas, il devait donner sur le cloître, comme dans toute grande abbaye bénédictine. Au XVIIIe siècle, la bibliothèque était au premier étage du pavillon Louis XIII. |
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Saint Savinien
et saint Potentien. Miniature attribuée au Maître de Bedford ou au Maître de Boucicaut, in Bréviaire à l'usage de Paris, circa 1414, BM. Chateauroux, ms 0002, f. 374 v. |
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